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Trump et l’héritage rooseveltien : en finir avec les guerres britanniques sans fin

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S&P—Le week-end dernier, dans une tentative de ranimer le mal-nommé « Russiagate », le New York Times et le Washington Post ont successivement lancé des attaques contre Donald Trump, l’accusant de nouveau d’agir pour le compte de la Russie contre les intérêts américains.

Le NYT du 12 janvier rapporte que de hauts responsables du FBI avaient ouvert une enquête en avril 2017, au lendemain du renvoi par Trump du directeur du FBI James Comey, ciblant directement le président. Jusque là, la version officielle affirmait que seuls les collaborateurs plus ou moins subalternes de la campagne électorale de 2016 avaient été ciblés par l’agence fédérale.

Prenant le pas de son acolyte new-yorkais, le Washington Post publie dimanche un article insinuant que Trump et d’autres membres de l’administration ont tout fait pour empêcher de rendre publics les détails des discussions entre le président américain et le président Poutine, allant même jusqu’à confisquer les notes du traducteur – ce qui validerait les affirmations de la veille du NYT.

Tout ceci survient dans le contexte du retrait de Syrie enclenché le 19 décembre dernier par le président américain. Même si les termes et les délais ne sont pas encore totalement connus, ce retrait a provoqué une véritable panique dans les milieux impérialistes anglo-américains, qui voient avec horreur leur échapper la « relation spéciale » entre les États-Unis et le Royaume-Uni, et à travers elle la politique de guerre permanente au Moyen-Orient, et au-delà, qui a constitué leur principal instrument de subversion et de pouvoir sur le monde. Ces dernières semaines, le président américain a d’ailleurs affirmé à plusieurs reprises que le temps est venu de ramener les soldats à la maison et de « mettre fin à ces guerres sans fin ».

Retour de bâton

Les affirmations des deux grands quotidiens américains ont provoqué la fureur de tous les côtés de l’échiquier politique, d’autant plus que l’implication des services secrets britanniques dans le « Russiagate » contre Trump est désormais pratiquement de notoriété publique.

John Dowd, un avocat de Washington spécialisé en droit pénal qui avait représenté (...)